L’idée d’un tapis de course incurvé et non motorisé est née chez Mathieu Gru lors de ses préparations à des compétitions sportives. “Pourquoi courir sur un tapis de course motorisé alors que nos jambes suffisent !”.
Il se lance alors dans la conception des premiers prototypes d’un tapis incurvé dans la cave de son immeuble à l’aide d’une lampe frontale et d’un système D pour brancher ses outils, la cave n’étant pas reliée au réseau électrique. Il choisit le nom SprintBok, clin d’œil à l’antilope sud-africaine. Le springbok pouvant courir à 100 km/h et faire des bons de 4m pour échapper à ses prédateurs.
L’espace de l’atelier devenant trop petit il s’installe courant septembre
2015 au sein de la pépinière d’entreprises de Hautepierre à
Strasbourg. C’est la que conception de la première version du tapis
SprintBok sera réalisée.
Au final, deux ans d’études seront nécessaires pour concevoir le
Sprintbok. Il a été développé avec l’aide d’ingénieurs, de sportifs de
haut niveau ainsi que de médecins du sport. Son design quant à lui a été
dessiné par un jeune designer dont le talent a été récompensé à
plusieurs reprises : Simon Vasseur.
La première version du tapis Sprintbok est commercialisée en 2016. Le tapis de course est assemblé manuellement et se compose à 70% de multiplis de bouleau. C’est le premier tapis de course au monde conçu avec ce matériau. Le reste du tapis se compose d’acier et de caoutchouc. Il reçoit la même année la médaille d’or du concours Lépine et le prix de la médecine du sport. La société Sprintbok sera également lauréat 2016 du réseau entreprendre.